Inspirée par la venue au monde de sa première petite fille, Noëlle Châtelet nous livre le récit minutieux, rare en littérature, de ce lien mystérieux qui se construit et des multiples émotions réveillées par cette expérience.
À la manière d’Alice qui traverse le miroir du temps et de l’espace, Noëlle Châtelet nous convie au doux émerveillement des retrouvailles avec la part oubliée de soi-même, la toute petite enfance, celle des souvenirs d’avant les souvenirs.
En écho à sa trilogie des couleurs, et en particulier à La femme coquelicot, la teinte vermeille vient compléter, ici, la palette des métamorphoses féminines.
Dans ce récit à la fois drôle et profond, Noëlle Châtelet s’adresse à sa petite fille mais aussi à sa mère, poursuivant ainsi l’inoubliable dialogue de La dernière leçon.