et son fondateur, Pierre-Yves Petit
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• 2012 - La société Yvon a fusionné avec Hallmark France (éditeur de cartes de vœux aux États-Unis) pour former la SAS La Carterie. Elle emploie 180 personnes et propose 6 000 références dont un tiers est renouvelé chaque année.
iographie de Pierre-Yves PETIT, dit YVON
Pierre-Yves Petit (1886-1969) débute la photographie en 1916 et sillonne les routes de France pour prendre des clichés marqués par la recherche esthétique et la recherche de l’innovation technique. Il fonde en 1922 les éditions d’art Yvon, société qui, en 1946, sera la première à introduire la couleur dans les cartes postales. Les éditions Yvon comptent plus de 8000 références.
Quelques dates clés :
• 1916 - Pierre-Yves Petit découvre la photographie et sillonne la France. Il photographie les villages et leurs routes en terre, les paysannes, la campagne et la montagne, le sable et la mer, les petits métiers, les lumières de France... Une composition, un éclairage, il cherche sans cesse et sans répit le bon angle, la belle lumière. Ces années de voyage, ces milliers de clichés sont un témoignage inestimable sur la France d’après guerre, une société traditionnelle en pleine évolution...
• 1922 - Pierre-Yves Petit fonde les “ Editions d’Art Yvon ”. Il appose sa signature sur ses cartes. Perpétuel insatisfait de la qualité obtenue, il imposera en 1923 le nouveau procédé Hélio, en remplacement de la phototypie et du bromure colorien en usage depuis la fin du XIXème siècle. “ Le Bouquiniste ”, une des premières cartes de la collection “ Paris... en flânant ” d’Yvon, sera le plus long best-seller de la carte postale éditée depuis 1920.
• 1937 - L’Agenda Yvon voit le jour cette année-là, un agenda illustré présentant une image par jour de toutes les régions de France. Cet incontournable se vend encore à plus de 150 000 exemplaires chaque année.
• 1946 - Le passage à la couleur : une révolution technologique. Jusqu’en 1946, c’est là l’apanage des bromures coloriés, aux couleurs rosées, non sans un certain charme, mais lassantes à force de pastel et d’irréalité. Pierre-Yves Petit veut faire de la vraie carte couleur. Il s’adresse à une imprimerie de grande réputation, Draeger Frères, pour faire reproduire ses premières cartes postales par le célèbre procédé 301. La collection s’appellera “ Couleurs et Lumières de France ” procédé 301 - Draeger. S’instaure alors, entre les Editions Yvon et l’imprimerie Draeger, une collaboration continue et fidèle.
• 1956 - Les frères Draeger reprennent la société et développent le secteur des cartes fantaisies. Caricaturistes et dessinateurs (Barberousse, Bellus…), cartes à thèmes (les plus belles roses de France par Meilland, les feuilletons télévisés...) quelques exclusivités Yvon, véritables phénomènes de société, marqueront leur époque.
• 1990 - Innovation : l’entreprise lance les premières cartes musicales en France, un concept repris par tous les acteurs du marché.
• 1992 - Une exclusivité sur le marché de la Carterie : Yvon lance un nouveau concept marketing : vision totale – signalisation à la case.
• 1994 - Les Éditions Yvon créent les premières cartes lance-confettis.
• 1999 - Les Éditions Yvon réalisent les premières cartes Feux d'artifice.
• 2003 - Toujours dans le soucis d’offrir à ses clients les meilleurs concepts et produits, l’entreprise lance le mobilier Yvon : un espace optimisé pour la présentation des produits.
• 2004 - Signature de la licence Disney.
• 2012 - La société Yvon a fusionné avec Hallmark France (éditeur de cartes de vœux aux États-Unis) pour former la SAS La Carterie. Elle emploie 180 personnes et propose 6 000 références dont un tiers est renouvelé chaque année.
À PROPOS DE PEYNET
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iographie de Raymond PEYNET
Peynet est né à Paris le 16 novembre 1908.
À 15 ans, il entre à l'Ecole des Arts Appliqués de Paris. Il travaille comme dessinateur chez Tolmer, une agence de publicité parisienne, réalisant diverses tâches allant du balayage du sol au dessin d'étiquettes de flacons de parfum en passant par la décoration de boîtes à biscuits, puis à la création de diverses publicités. Il commence peu à peu à publier ses dessins dans la presse parisienne, qui comprenait de nombreuses éditions populaires : Le Rire, Rire à deux, le magazine parisien, The Boulevardier (une publication destinée à la population britannique à Paris). C’est en 1942 que sa vie prend un nouveau tournant ! Invité à livrer un document confidentiel à un correspondant situé à Valence, dans le département de la Drôme, il était assis sur un banc qui faisait face au kiosque à musique (classé monument historique depuis 1982) où le rendez-vous avait été fixé. Tuant le temps, il se mit à dessiner un jeune violoniste aux cheveux longs jouant seul dans le kiosque, une jeune fille à ses côtés l'écoutant avec une grand intérêt. Quelques années plus tard, le violoniste aura été remplacé par un poète et la fille sera devenue son amante préfigurant Les Amoureux de Peynet. Leur image a voyagé à travers le monde. Quatre musées sont actuellement consacrés à Peynet : Antibes, Brassac les Mines, Karuizawa (Nagano, Japon) et Mimasaka (Okayama, Japon). Raymond Peynet est décédé le 14 janvier 1999 à l'âge de 90 ans.
