« Dans l’étang
il a jeté sa femme.
L’époux a fait couler doucement sur l’eau les cendres de celle qu’il aimait,
il a versé son regard,
il a répandu son souffle,
il est monté sur le canot arrimé par une chaîne à la rive,
en élevant sa main il a éparpillé sa vie encore tiède, son corps encore presque intact
sur la surface grise au-dessus de l’eau sombre
près de la rame noire. »
La presse en parle
« Pour se distraire, un veuf éploré a composé un catalogue de chants d'oiseaux. Il inspire à Quignard une bouleversante cantate. » Télérama
« Avec l’application d’un moine copiste, Pascal Quignard a écrit, une nouvelle fois, un texte de haute volée. Dans ce jardin qu’on aimait tient de la fiction, du roman, de la poésie, du théâtre; et même de ce théâtre nô que l’auteur apprécie tant (...) En deux mots : avec une écriture d’une simplicité étincelante et une construction d’une évidence poétique, Pascal Quignard a dit en mots la musique originelle et l’amour éternel. A coup sûr, un des grands et indispensables livres de l’année, voire de la décennie… » Serge Bressan, Culture-Tops