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« La civilisation espagnole a écrasé l’Indien ; la civilisation anglaise l’a méprisé et négligé ; la civilisation française l’a étreint et chéri. »
Francis Parkman (1823 † 1893), historien américain.
1763. Suite au traité qui met fin à la guerre de Sept Ans, Le Roi de France cède l'Amérique aux Anglais. Mais contrairement à ce que pensait Voltaire, il ne s'agit pas de quelques arpents de neige, mais de l'équivalent du Canada d'aujourd'hui et d'une vingtaine d'États des États-Unis. Alors que les soldats français, peu nombreux, abandonnent leurs possessions aux tuniques rouges, les Indiens se soulèvent, et sous le drapeau à fleurs de lys du Roi de France, menés par le chef Pontiac, ils reprennent les fortifications des Français. À fort de Chartres, sur les bords du Mississippi, le dernier des capitaines français en place, devra remettre l'ultime fort à l'Anglais. Mais comment abandonner ses alliés Indiens avec lesquels on a vécu, et parfois pris femme ? Comment obéir aux ordres du Roi sans les trahir ? Comment les aider sans se perdre ? Mais au fond, que veut vraiment le Roi ?
Après l'adaptation des romans de Jean Raspail (Sept Cavaliers), c'est dans l'un de ses livres de voyage que Jacques Terpant apprend l'existence, sur les bords du Mississippi, de Saint Ange, le dernier des capitaines français qui dut remettre aux Anglais les clés de toute l'Amérique. Il signe en deux tomes et en couleurs directes une fresque de cette épopée ignorée, qui signa la fin du premier empire colonial.
En fin d'album, un cahier documentaire de 8 pages revient en détail sur le contexte historique développé dans le récit.
L'AUT[E]UR
Biographie de Jacques TERPANT
L’illustrateur, dessinateur et peintre dauphinois, Jacques Terpant, né à Romans-sur-Isère , le 11 avril 1957, est devenu, en 2008, un auteur complet de bande dessinée avec une nouvelle série inspirée de Jean Raspail, «Sept Cavaliers».
Passionné de BD depuis son tout jeune âge, Jacques Terpant passe par les Arts Décoratifs de Grenoble puis découvre une bande de copains à Saint-Etienne comme Yves Chaland, Luc Cornillon, Jean-François Biard et Michel Bellon, Francis Vallés ou Bruno Gaccio. Il réalise d’ailleurs son premier album «Branle bas de combat» en 1982 avec Luc Cornillon. Sa carrière se poursuit dans la publicité et l’illustration.
En 1988, il réalise «La Citadelle pourpre», première tentative de BD interactive chez Delcourt. Les projets BD se multiplient avec Christophe Tourette («Le Céleste»), Thierry Cailleteau («La Blessure du Khan») et surtout Philippe Bonifay («Le Passage de la saison morte», «Messara» puis «Pirates»). Début 2008, il a publié chez Glénat un livre d’illustration de «Contes et Légendes des Monts du Matin» écrits par Patrick Bellier. Séduit par l’œuvre du romancier Jean Raspail, il a peint son portrait et l’a convaincu d’accepter l’adaptation d’un de ses romans en bande dessinée. Le premier tome des «Sept Cavaliers» est paru aux éditions Robert Laffont, propriétaire des droits et se poursuit chez Delcourt qui réimprimera le premier tome avec quelques dessins, une nouvelle couverture et des textes inédits. Les 45 planches du tome 2, «Le Prix du Sang», sont achevées à ce jour.
Artiste d’une grande sensibilité, au trait particulièrement expressif et fort, Jacques Terpant soigne la mise en couleurs directe qui fait de ses cases de vrais tableaux. Il a reçu le prix Saint-Michel du meilleur dessin pour «Sept cavaliers» à Bruxelles en 2011. En 2017, il publie, avec Jean Dufaux, «Le Chien de Dieu», consacré à l'écrivain Louis-Ferdinand Céline. (Source : Bedetheque.com)
ÉTAT (LIVRE OCCASION) | A Noter : Dédicace de l'auteur en 1ère page, Comme neuf |
Date parution | 2015 |
Dimensions | 24x32x1cm, Grand format cartonné broché |
Editeur | Glénat |
Illustrations | Couleurs |
Nb pages | 56 |
Capitaine perdu - Tome 1 ( Jacques TERPANT )
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