Dire une vie par les lieux qui ont été son décor, qui l'ont inspirée, n'est pas facile quand il s'agit de Jacques Brel. Chanteur, comédien, réalisateur, pilote, navigateur..., il a parcouru le monde entier en homme pressé, toujours en avance d'une chanson, d'un amour, d'un avion, d'une folie. A vélo, sur une bécane magique offerte autrefois par Brel, le narrateur se fait archéologue plus que biographe, reconstitue cette existence intense, ressuscite l'absent.
De sa maison d'enfance de Schaerbeek à sa dernière demeure d'Hiva-Oa, il nous fait revivre l'unique enregistrement d'« Amsterdam » en public, à l'Olympia ; la première de L'homme de la Mancha, un triomphe ; le tournage mythique de L'aventure c'est l'aventure ; le premier vol sur jojo... Ce périple n'est donc pas un pèlerinage, une quête sacrée, mais une tendre approche d'un homme qui, comme les plus grands créateurs, a été nous autant qu'il a été lui-même.
Non pas pour se souvenir mais pour nous retrouver.
« La différence, avec Brel, c'est qu'il nous a toujours transportés dans son univers, comme s'il le portait sur le dos en véritable homme-orchestre. Il a peint des ciels, des « cathédrales pour uniques montagnes », des canaux désabusés ; des vents d'ouest, des meilleurs avrils et la gravité des imbéciles ; de Knokke-le-Zoute aux remparts de Varsovie, en passant par Vesoul. Au temps où il faisait croire à Jef, qui sanglotait comme ça bêtement devant tout le monde, qu'il deviendrait un jour Rockefeller...
Tout cela est ce que nous racontent si bien, par le texte et le dessin, Michel Quint et Philippe Lorin dans un nouvel album, « Sur les pas de Jacques Brel ». Dans la même série que George Sand, Jules Verne, Marguerite Duras, Léonard de Vinci, Henry de Monfreid et Colette. Soit, à la gloire de l'abbé Brel - comme l'avait baptisé Brassens- et de sa longue ossature, une fresque magnifique aux couleurs telluriques.
(...) Philippe Lorin balaie les pages de ses chaleureux et talentueux faisceaux de lumière, cependant qu'avec Brel, Michel Quint instaure un soliloque où il tutoie l'artiste, évoque avec lui ses petites lâchetés et ses grandes générosités, ses bonheurs et ses galères, ses rêves et ses chimères, ses vols à vue et ses fuites en avant. À chaque coin du texte, au détour de l'une ou l'autre de ses chansons, on retrouve les amis de Brel (Jojo, Franz, Lino...), ses musiciens, ses femmes. De Miche, « le grand chef indien », la super-intendante, à la Doudou, Maddly Bamy, qui le borde dans sa retraite polynésienne. Sans oublier Catherine Sauvage, Suzanne Gabriello (Zizou), la muse de Roquebrune... » Éric de Bellefroid, La Libre Belgique
• Michel Quint est né le 17 novembre 1949 à Leforest.
Titulaire d'une licence de lettres classiques et d'une maîtrise d'études théâtrales, il commence par écrire du théâtre pour Théâtre Ouvert, puis pour France Culture, et obtient en 1986 le prix des nouveaux talents radio de la SACD. En 1989 il obtient le Grand Prix de la littérature policière pour Billard à l'étage, adapté par la suite à la télévision. Mais c'est la parution en 2000 d'Effroyables jardins qui va le rendre célèbre.
Le succès de cet ouvrage est un véritable phénomène : adaptation au cinéma par Jean Becker, nombreuses adaptations au théâtre, traductions en vingt-cinq langues, prix Cinéroman et prix de la SGDL. Depuis, il continue à publier régulièrement des romans : Sur les pas de Jacques Brel (Presses de la Renaissance, 2008), Max (Perrin, 2008), Les Joyeuses (Stock, 2009) ou encore Une ombre, sans doute (Gallimard, 2009).
Désormais retraité de l'Éducation nationale - il enseignait le théâtre -, il anime une chronique de littérature sur la chaîne de la TNT-Nord-Pas-de-Calais, " Wéo ".
• Après avoir été directeur de collections chez différents éditeurs, Philippe Lorin a illustré de nombreux albums pour la jeunesse et des couvertures pour le Livre de Poche. Il se consacre aujourd'hui aux carnets de voyages, dont Sur les pas de George Sand, Sur les pas de Léonard de Vinci et Sur les pas de Colette aux Presses de la Renaissance.
Billard à l’étage ( Rivages, 1991) • Les grands ducs (Calmann lévy, 1991) • Effroyables jardins (Joëlle Losfeld, 2000) • Cake Walk (Joëlle Losfeld, 2001) • Aimer à peine (Joëlle Losfeld, 2002) • La dédicace (Le verger, 2002) • A l’encre rouge (Rivages, 2002) • Et mon mal est délicieux (Gallimard, 2003) • Lundi perdu (Gallimard, 2004) • L’espoir d’aimer en chemin (Joëlle Losfeld, 2006) • Sur les pas de Jacques Brel (Presse de la renaissance, 2008) • Une Ombre sans doute (Gallimard, 2008) • Les amants de Francfort (Héloïse d’Ormesson, 2011) • Apaise le temps (Phébus, 2016) • Misérables ! (Phébus, 2018) • Les aventuriers du Cilento (Phébus, 2019) (Liste non exhaustive)
À NOTER... | Dédicacé par l'auteur(e) |
ÉTAT (LIVRE OCCASION) | A Noter : Dédicace de l'auteur en 1ère page, Comme neuf |
Collection | Sur les pas de |
Date parution | 2008 |
Dimensions | 26x22x1.5cm, Dos toilé rouge, Format à l'italienne, Relié |
EAN | 978-2750903442 |
Editeur | Presses de la Renaissance |
ISBN | 2750903440 |
Illustrations | Aquarelles, Couleurs, Philippe Lorin |
Nb pages | 95 |
Texte | Michel Quint |
Sur les pas de Jacques Brel ( Michel QUINT, Philippe LORIN (Illustrateur)) - Album relié
|
Ajouter au panier |