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« Il n’est pas bon pour un homme d’être seul, mais il l’est de toute façon, et il attend…! »
«Efratia, comme les femmes de sa génération nées sur la terre d'Israël, n'est pas une femme de la diaspora. Elle n'est pas non plus israélienne. Israël n'existe pas encore. Cette génération va inventer son appartenance.
Efratia a écrit des lettres toute sa vie. Très tôt, elle les a conservées, comme pour retenir des moments de son histoire, comme si l'intime incarnait le destin de cette terre.
Cette correspondance raconte la vie d'une femme, Efratia, ma mère, ses réflexions intimes et ses hésitations de jeune fille, sa soif d'indépendance, ses débats passionnés avec son père sur le destin de son pays, l'amour, le culte de l'amitié et la maternité, puis les deuils, la vieillesse, les moments de trouble.
J'entends encore sa voix, son hébreu archaïque de fille de travaillistes qui voulaient que leur enfant parle un hébreu moderne, de notre temps.» Amos Gitai.
Dans l'intimité de la mère d'Amos Gitai. Parcours d'une femme à travers ses lettres. Un témoignage à la fois riche et émouvant.
Lettres traduites de l'hébreu par Emmanuel Moses et Katherine Werchowski,
choisies, établies et annotées par Rivka Gitai
« Ces lettres composent une chronique familiale lumineuse et tendre. Efratia n'a pas son pareil pour entrelacer l'intime et le collectif. Ses dernières lettres à sa petite fille Keren sont particulièrement émouvantes. Et l'histoire d'Israël s'éclaire sous sa plume mieux que dans n'importe quel essai savant. Car s'y exprime le vif tempérament d'une femme fine et cultivée qui, mêlant les souvenirs à la politique sait créer des images très fortes. Invention, politique, émotion, créativité... : on comprend mieux, du coup, ce qui, tout au long de sa vie, aura nourri Amos Gitai et inspiré en filigrane les grandes lignes de son oeuvre cinématographique. Une nouvelle preuve que derrière tout homme talentueux se cache, presque toujours, une femme singulière ! » Florence Noiville, Le Monde
L'AU|T]EURE
Efratia Gitai est née à Haïfa en 1909 et elle est morte dans la même ville en 2004, à l'âge de 94 ans.
Mère du réalisateur Amos Gitai, elle s'engage très tôt dans le mouvement sioniste et a laissé à son décès, en 2004, plus de mille lettres. Une correspondance qui parcourt l'essentiel de son existence, depuis les premières lettres datant de 1929, dans lesquelles elle s'adresse à son père et à ses sœurs, affirmant vaillamment son indépendance d'esprit, sa curiosité pour le monde et la vie politique, jusqu’aux lettres des années 90 qui font entendre une forme d’intranquillité. Grande lectrice, intellectuelle, voyageuse, Efratia charme par son goût immodéré de la vie, et l'énergie qu'elle met à traverser toutes les épreuves de l’existence, les bonnes et les moins bonnes. On est étonné par la beauté de son écriture, magnifiquement traduite de l'hébreu, sa clairvoyance politique et historique, son ravissement devant la vie, son goût des paysages, celui du Mont Carmel où elle habite avec son mari Munio, architecte issu du Bauhaus, mais aussi les rues froides de Londres, ou un lac en Finlande. (Source Blandine Masson, France Culture)
ÉTAT (LIVRE OCCASION) | Très bon état (pas de pli de lecture au dos) |
Collection | Haute Enfance |
Date parution | 2010 |
Dimensions | 17x22x3cm, Grand format souple broché |
EAN | 9782070776795 |
Editeur | Gallimard |
ISBN | 978-2070776795 |
Nb pages | 335 |
Traduction | Emmanuel Moses et Katherine Werchowski, traduit de l'hébreu |
Correspondance : 1929 - 1994 (Efratia GITAI )
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