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« Aussi loin que remontent mes souvenirs d'enfance, la maison de ma grand-mère - « Bonne-Maman », comme nous l'appelions, - m'apparut toujours comme la maison du bonheur. Dès que la porte s'ouvrait pour nous accueillir, nous respirions une atmosphère de douce sécurité, à l'abri de tous les malheurs du monde.
Ce petit univers, soumis à la bienveillante, mais ferme autorité de la vieille dame, exhalait à la fois le rassurant parfum de lavande des placards et des armoires, la saine odeur de cire des meubles et des parquets, les chaudes senteurs de la cuisine. Il tenait l'essentiel de son charme au caractère même de Bonne-Maman, qui dissimulait sous une brusquerie parfois rude le trésor infini d'une pudique tendresse. »
Quelle belle histoire que celle de la cuisine. Le début du XXème, bénéficiant des leçons des grands gastronomes, codifie rapidement des recettes bourgeoises que nous avons reprises ici, pour l’essentiel avec des ingrédients encore disponibles aujourd’hui. Attention, car ces conseils nécessitent une interprétation personnelle ou une adaptation aux appétits d’aujourd’hui plus modestes qu’à l’époque. Toute la gamme des plats à exécuter sur le piano d’une maison de qualité est mise en rythme pour un immense menu, rythmée par de petits conseils fort pratiques et ingénieux.
La tournure stylistique évoque le début d’un siècle qui connaissait encore les saisons des produits frais et naturels. Une curiosité, plus qu’un manuel, avec une reliure qui fait entrer la cuisine au salon, dans un seul fort volume in-octavo (14 x 21 cm), relié plein cuir et or véritables. (Source : Jean de Bonnot)
L’éditeur d'art Jean de Bonnot perpétue la tradition des beaux livres reliés plein cuir, tranches de têtes dorées, faits de bon papier vergé et filigrané. Les collections signées Jean de Bonnot font le bonheur des bibliophiles et des amateurs d’ouvrages parfois épuisés ou très anciens, réédités dans les règles de l’art.
Chaque volume est unique, avec des décors aux fers gravés et ciselés à la main, des gravures d’époque, des signets, tranchefiles, culs de lampes originaux... Un Jean de Bonnot, c’est aussi le plaisir de lire retrouvé.
POT-AU-FEU
La première des choses à faire pour obtenir un bon bouillon, bien savoureux, c'est de prendre de la viande fraîche en quantité suffisante, et du boeuf de préférence ; le gîte à la noix, la culotte sont des morceaux choisis qui donnent le meilleur résultat ; cependant, les plates côtes, bien meilleur marché, sont également employées avec succès.
Quel que soit le morceau que vous avez choisi, il doit être désossé, ficelé en forme allongée, puis mis dans une marmite, à l'eau froide, avec du sel, et placé à feu très doux pour obtenir une ébullition lente. Il ne faut pas, en effet, que l'eau bouille avant que l'écume, provoquée par la cuisson de la viande, ne soit montée et n'ait été complètement enlevée.
À ce moment s'ajoutent les légumes : carottes, poireaux, navets, panais, céleri, une feuille de chou, une cosse de pois, dont on a fait provision en les mettant à ... (la suite se trouve page 54 !) .
ÉTAT (LIVRE OCCASION) | Comme neuf |
Collection | Beaux livres, Cuisine |
Date parution | 1992 |
Dimensions | 14x21x4.5cm, Grand format cartonné relié, Paris, éd. Jean de Bonnot, 1992, fort in-8, cartonnage pleine basane bordeaux avec décor floral en noir et doré sur plats, plaques ill. rouge et or sur fond noir sur dos éd., tranche de tête dorée, 437pp ? (41) pp., papier crème, nb. bois en bandeaux et culs-de-lampe, pages vierges d?inscription pour le «carnet de table», «mes déjeuners et mes dîners», table des matières. |
Editeur | Jean de Bonnot |
Illustrations | Illustrations tirées de bois originaux de l'époque, Noir et blanc |
Nb pages | 437 |
La cuisine de ma grand-mère ou choix des meilleures recettes d’antan ( Georgette PERRIN )
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