Avant-propos de Jacob Kaplan,
Grand Rabbin de France
QUATRIÈME ÉDITION
revue et augmentée d'un avant-propos
et d'un chapitre inédits
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« Avant de prendre la moindre nourriture, en dehors des repas, on récite une formule de bénédiction, tandis qu'une autre est prévue en forme de remerciement après la dégustation. À tout moment s'offre une occasion de louer le Seigneur, avant de goûter à un fruit nouveau ou de revêtir un habit neuf, en respirant une plante, en admirant les premiers arbres en fleur, à la vue d'un éclair, d'une montagne, d'un océan, en présence d'un savant ou d'un souverain. La nature et la science ne sont pas des divinités adorables, mais des créatures de Dieu. »
Le Judaïsme n'est pas une religion au sens habituel du terme : doctrine et rite se confondent et se mêlent dans la « pratique » pour aboutir à un mode de vie spécifique qui entre en jeu à n’importe quel moment de l’existence sans se restreindre à ce qui est généralement considéré comme du domaine du sacré. Autrement dit, l'existence quotidienne entière s'intègre dans le système religieux à des fins de sanctification générale et totale de l'individu.
Il a fallu continuellement adapter la Loi antique, immuable en son principe, aux conditions mouvantes de la vie : la société juive se transformait selon les circonstances historiques et politiques, des problèmes nouveaux naissaient. De l'avis unanime, c'est grâce à cette étreinte rigoureuse de l'observance religieuse, et en particulier des lois alimentaires, sabbatiques et matrimoniales, qu'Israël a pu globalement survivre à des siècles de persécutions et aussi surmonter les tentations de l'assimilation qui, dès l'Antiquité, ont menacé son intégrité.
Le grand public connaît mal le ritualisme juif et a tendance à le mépriser par incompréhension.Cet ouvrage cherche à informer de la pratique juive et de sa signification, par une description aussi exacte et précise qu'il était possible de le faire dans un « digest ». L'auteur s'est efforcé également de rendre sensible l'atmosphère spécifique qui baigne l'existence du Juif pratiquant.
RABBIN :
Terme dérivé de l'araméen rabbi («mon maître») et désignant essentiellement le responsable religieux, le guide spirituel dans les communautés juives, dont l’érudition dans l’étude de la Torah lui permet de prendre des décisions ou rendre des jugements en matière de Loi juive. Au vu de l’importance de celle-ci dans la vie juive traditionnelle, le rabbin a longtemps été la figure communautaire dominante du judaïsme. À la suite de la Haskala et surtout de la réforme du judaïsme, son rôle a été fortement redéfini dans les franges non-orthodoxes. L'institution du rabbinat est, pour certains, aussi vieille que le peuple juif lui-même. (Source Wikipedia)
L' AUTEUR
Ernest Simha Gugenheim, né le 22 janvier 1916 à Westhoffen en Alsace et mort le 22 mars 1977 à Paris est un rabbin français. Grand-rabbin, professeur puis directeur au Séminaire Israélite de France, il est l'une des figures éminentes du judaïsme français.Ernest Gugenheim est issu d'une vieille famille juive alsacienne qui compte de nombreux rabbins et érudits. Il naît à Westhoffen, où son père Max Gugenheim officie comme rabbin. Sa mère Marta Meier, originaire de Baden (Suisse), décède alors qu'il est âgé de quatre ans.
Son père, diplômé du séminaire rabbinique de Berlin, est son premier maître et l'éduque dans la voie de la Torah im deretz eretz prônée par le rabbin Samson Raphael Hirsch. Le jeune Ernest entre en 1933 au Séminaire israélite de France à Paris (SIF) sous la direction de Maurice Liber. En janvier 1938, âgé de vingt-deux ans, il part en Lituanie étudier à la yeshiva de Mir. Il décrit abondamment dans ses lettres à son maître ses expériences quotidiennes dans un monde effacé depuis par la Shoah.
Huit mois plus tard, il est rappelé par son père qui pressent l'imminence d'un nouveau conflit entre la France et l'Allemagne. Mobilisé peu après son arrivée, il est fait prisonnier en 1940 et passe toute la guerre dans un stalag réservé aux prisonniers juifs, également alsaciens pour la plupart. Il y assume pleinement ses fonctions officieuses de dirigeant spirituel jusqu'à sa libération, lors de l'armistice de 1945.Nommé professeur de Talmud et de droit rabbinique au séminaire rabbinique, Gugenheim y rencontre en 1947 sa future épouse, Claude-Annie Dalsace qui avait été acceptée à l'École de Liturgie et Pédagogie qui venait de s'ouvrir (pour cinq élèves) et qui ne devait durer que deux ans. Il assume ces fonctions jusqu'à sa mort, dirigeant en outre le séminaire par intérim de 1949 à 1951 jusqu'à la nomination du Grand-rabbin Henri Schilli. Il sera nommé directeur de cette institution en 1977, quelques jours avant son décès. (Source : Wikipedia)
ÉTAT (LIVRE OCCASION) | Bon état, Pas de pli de lecture au dos |
Collection | Présences du Judaïsme |
Date parution | 1977 |
Dimensions | Format poche |
EAN | 978-2226058683 |
Editeur | Albin Michel |
ISBN | 2226058680 |
Nb pages | 230 |
Le judaïsme dans la vie quotidienne ( Ernest GUGENHEIM ) - POCHE ANC. ÉDIT.
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