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« Mon arme absolue, que j'ai affûtée au fil du temps: la dérision, élément constitutif de mon cinéma. Tout comme la théâtralité (...) Avant tout parce que c'est plus expressif et plus fort. La demi-mesure m'ennuie. C'est un peu comme les demi-bouteilles ou les demi-chopines.
C'est timoré, limite chiche. »
Pour la première fois en soixante-dix ans d'une carrière hors normes et jalonnée de rencontres exceptionnelles, le trublion du cinéma français déverrouille les portes de son jardin secret. L'homme ne faisant jamais dans la demi-mesure, c'est peu de dire qu'elles nous sont grandes ouvertes. Car au fond, qui est Jean-Pierre Mocky ?Sous des dehors éruptifs de provocateur que rien ne semble pouvoir atteindre se cache un homme sensible, étonnamment altruiste. Un écorché vif en proie à une mélancolie « typiquement slave », contrebalancée par un humour implacable.
Drames et désillusions sont peu à peu venus nourrir une oeuvre dont seule la mort décidera du clap de fin - mort à laquelle il vient d'ailleurs d'échapper de justesse. Il en est désolé pour elle, mais elle attendra : « Mourir ? Plutôt crever ! »
« Ne manquez surtout pas “Mocky, soit qui mal y pense”. Si vous êtes passionné de cinéma, si vous aimez les films de Jean-Pierre Mocky, ainsi que les grandes et belles actrices, vous ne serez pas déçu par cet ouvrage, étonnant et émouvant, narrateur d’une œuvre cinématographique unique. Chapeau bas ! Monsieur Mocky. »
Laurent Amar, stars-media.fr
L' AUTEUR
Jean-Pierre Mocky, né Jean-Paul Adam Mokiejewski le 6 juillet 1933 à Nice, est un réalisateur, acteur, chef monteur, dialoguiste, producteur et scénariste français. Après des études de droit, Jean-Pierre Mocky est admis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique où il suit les cours de Louis Jouvet. Ses talents de comédien sont rapidement reconnus et il s'affirme sur scène comme au cinéma.
Après l'échec de La Tête contre les murs (1958), Jean-Pierre Mocky renonce à sa carrière d'acteur (qu'il reprendra à partir de 1970 dans certains des films qu'il réalise) et signe Les Dragueurs (1959) qui révèlent un cinéaste satirique et mélancolique. Dès lors, de 1960 à 2017, il signera de grands films comme Un drôle de paroissien (avec Bourvil qu'il refera tourner dans La Grande Frousse, La Grande Lessive et L'Étalon), Solo, Un linceul n'a pas de poches, L'Ibis Rouge, Y a-t-il un Français dans la salle ?, À mort l'arbitre, Le Miraculé, Les Saisons du plaisir (avec l'inoubliable Jacqueline Maillan) ou Ville à vendre (avec Richard Bohringer, Darry Cowl,...).
Afin de garantir son indépendance, Jean-Pierre Mocky produit lui-même ses films. Jean-Pierre mocky meurt à Paris le 8 août 2019.
ÉTAT (LIVRE OCCASION) | Comme neuf, Pas de pli de lecture au dos |
Collection | Documents |
Date parution | 2016 |
Dimensions | Grand format souple broché (14x22x2cm) |
Editeur | Cherche Midi |
Nb pages | 200 |
Mocky soit qui mal y pense ( Jean-Pierre MOCKY )
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